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Lelitoulalu
25 février 2007

Le syndrome Copernic

Vigo Ravel, en réchappant à un attentat, découvre une vaste machination dont il semble être le pivot. Un roman français entre thriller et fantastique.

Le_syndrome_Copernic

Quand on est persuadé être un malade mental et que l'on découvre qu'en réalité on est normal, il faut du temps pour s'adapter. C'est la trame de ce roman d'Henri Loevenbruck se passant dans une France contemporaine. Tout commence par un attentat dans une tour de la Défense. Il y a des centaines de morts. C'est à ce moment que Vigo Ravel prend la parole. Le narrateur explique : « J'ai 36 ans et je suis schizophrène ». Ce matin-là, il allait voir son psychiatre, mais arrivé dans le hall de l'immeuble, il a entendu des voix dans sa tête et a deviné qu'il devait quitter ces lieux avant que tout n'explose.

Après une fuite éperdue dans la capitale, il dort presque une journée complète. Ce n'est que 36 heures après l'explosion qu'il retourne sur les lieux de l'attentat pour avoir des nouvelles de son médecin. Premier étonnement, les secours lui affirment qu'il n'y avait pas de cabinet médical dans la tour. Des incohérences qui vont aller crescendo. Ses parents sont injoignables, l'entreprise qui l'employait n'existe plus, deux hommes en survêtement gris tentent de l'enlever. Il décide alors de ne plus prendre les médicaments qu'il avale depuis des années. Le choc est rude mais salutaire.

Protocole 88

Errant dans Paris, se demandant s'il ne devient pas complètement fou, il ne doit son salut qu'à un message mystérieux, déposé à l'accueil de l'hôtel miteux où il a trouvé refuge. Le petit papier affirme qu'il n'est pas schizophrène, que son vrai nom n'est pas Vigo Ravel et qu'il doit trouver les protocole 88. Arrivé à ce stade du récit, le lecteur se demande quand va prendre fin ce cauchemar. Car en ne suivant que le héros se posant de plus en plus de questions, on se sent emporté avec lui dans la spirale de la folie. Il faut l'arrivée d'un second personnage principal pour stopper la descente. Agnès, jeune inspectrice de police, tape dans l'oeil de Vigo. Malgré sa timidité maladive, il trouve le courage de lui offrir un verre dans un bar. C'est attablé face à elle que Vigo découvre une première clé : les voix qu'il entend dans sa tête ne sont pas des hallucinations mais les pensées des gens proches.

La suite du roman, de plus en passionnant, raconte de façon très réaliste l'enquête de Vigo et d'Agnès pour découvrir la réalité. Henri Loevenbruck, après un début très angoissant, finit par de l'action et de grandes révélations. Manipulations, expériences interdites, secret d'Etat, le futur décrit par l'auteur nous pend au bout du nez. Un récit qui devrait certainement intéresser des producteurs de cinéma.

« Le syndrome Copernic », Henri Loevenbruck, Flammarion, 19,90 €

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Commentaires
K
je l'ai écouté en version audiolib, lors des trajets vers mon travail<br /> trop top
N
il s'appelle : Protocole 88 et va bientot sortir !<br /> <br /> Je suis en train de le lire, et j'en suis au moment où il recoit le message lui disant de chercher le fameux protocole 88 !<br /> <br /> Merci beaucoup de ne pas en dévoiler plus sur ce blog, j'ai hate de rentrer à la maison ce soir pour le continuer !
Lelitoulalu
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